Suite à la mise en évidence du virus hautement pathogène H5N1 sur des cadavres de canards sauvages collectés à Avrillé et à plusieurs autres signalements similaires en Loire Atlantique et en Vendée, il a été décidé de placer l’intégralité du département de Maine-et-Loire en zone de contrôle temporaire.
Vous trouverez ci-joint l’arrêté DDPP n°2022-1061 déterminant une zone de contrôle temporaire en raison de la circulation du virus influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage et les mesures applicables dans cette zone.
Les principales mesures fixées par cet arrêté concernent :
1/ Le recensement des détenteurs d’oiseaux (les non-professionnels possédant des basses-cours auprès de leur mairie, les professionnels, quelle que soit la taille de leur exploitation, auprès de la DDPP).
2/ La prévention avec la mise à l’abri de tous les oiseaux, détenus par des particuliers ou des professionnels, dans des bâtiments fermés ou sous des filets et la protection des points d’abreuvement et d’alimentation dans des lieux fermés. Il s’agit de limiter au maximum les possibilités de contact entre l’avifaune sauvage et les oiseaux domestiques.
3/ La surveillance : en plus de la déclaration obligatoire de toute mortalité anormale pour laquelle l’influenza aviaire ne peut être exclue et qui donne lieu à des mesures de suspicion traitées par les vétérinaires sanitaires et la DDPP, une surveillance par autocontrôles est mise en œuvre à plusieurs niveaux :
A/ Une surveillance programmée de la mortalité
– dans tous les élevages de palmipèdes,
– dans les élevages de plein air ne pouvant pas mettre leur volailles à l’abri,
– dans les élevages dont la biosécurité a été jugée défavorablement.
Cette surveillance se fait sous la responsabilité du propriétaire, par autocontrôles avec une série hebdomadaire de prélèvements sur les oiseaux trouvés morts à des fins de recherche d’influenza aviaire.
B/ Une surveillance avant mouvements
– tout mouvement de palmipèdes (entre élevages et vers l’abattoir),
– les mouvements entre élevages pour les autres espèces,
– les lâchers de gibier.
Là encore, il s’agit d’autocontrôles à des fins de recherche du virus de l’influenza.
Toutes ces mesures de surveillance ont pour but de déceler le plus précocement possible l’éventuel passage du virus H5N1 de l’avifaune sauvage autochtone dans laquelle il circule, aux élevages d’oiseaux domestiques.